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                                                                    LA BDAF et la PEINTURE

 

 

 

La BDAF anciennement Banque de La Guadeloupe est à l’origine d’une toile majeur du célèbre peintre français Georges Rohner (1913-2000) intitulée « Les pécheurs des Saintes »

 

Cette Toile commandée dans les années 1930 par la Banque de la Guadeloupe à Georges Rohner figurait dans les bureaux de la banque à Pointe de Pitre. Contemplée par de nombreuses générations d’employés qui au fil du temps en oublièrent l’origine et l’importance, elle failli disparaitre à l’occasion de travaux.

Elle fut restaurée en 2011 par la BDAF qui décida de partager cette œuvre majeure avec un  large public à l'occasion d'une exposition itinérante intitulée : « La Nouvelle Figuration Antillo-Guyanaise autour de Georges Rohner ». 

 

Mais qui est Georges Rohner ?


Initié au dessin par son oncle, le sculpteur Georges Stugocki, Georges Rohner (1913-2000) s’était orienté, très jeune, vers le métier de peintre. Admis en 1929 comme élève libre à l’Atelier de Lucien Simon, il y bénéficia d’un bon apprentissage du métier avec le respect, en particulier, d’une grande liberté d’expression. Dans cette atmosphère bon enfant, avec quelques compagnons d’atelier, unis par le même attachement à la peinture classique et figurative (Humblot, Despierre, Lasne), il contribue à la création du groupe artistique «Forces nouvelles» qui prônera un retour à une simplicité synthétique, à la rigueur, au dessin et au modelé, en réaction contre l’abstraction. Tout en défendant le renouveau de la figuration, leur peinture se veut une ré-interprétation de la réalité.

Mais, en 1934, Georges Rohner doit partir en Guadeloupe pour accomplir son service militaire : il est affecté sur les hauteurs de Basse-Terre. Depuis le cyclone de 1928, d’importants travaux de reconstruction et d’embellissement sont en cours dans la ville, avec en particulier la venue du grand architecte Ali Tur.

Georges Rohner, militaire, se fait connaître comme dessinateur. Cela tombe bien, car on prépare, pour 1935, la commémoration du tricentenaire du rattachement des Antilles à la France.

Rohner flaire le filon et, au cours de ce séjour de deux ans, alors que la Municipalité de Basse-Terre recherche comment contribuer à l’anniversaire, il propose son talent et, tout naturellement, les autorités se tournent vers lui. Rohner recevra deux commandes importantes, deux toiles monumentales pour la ville de Basse-Terre et la Banque de Guadeloupe. Dans la foulée, il réalisera également une quarantaine de peintures représentant des paysages et des scènes de la vie quotidienne.

 

Ses toiles antillaises constituent un intermède coloré dans la carrière de l’artiste, particulièrement par le choix des coloris chaleureux et des sujets. Il est indéniable que Rohner a été séduit par la beauté des paysages et de la végétation, par les verts intenses des champs de cannes et des forêts, la beauté tropicale, l’intensité de la lumière, les bleus de la mer et du ciel, la grâce des femmes créoles, le tracé des lignes et des filets de pêcheurs… Aujourd’hui, ces toiles avec le temps ont acquis un charme fou .

 

Extrait article Posté par: Michel Lhomme le: 13/11/2011

 



 

coupeur de Bananes -1935

Fenêtre sur la rue  Bonaparte -1985.

Exposition la nouvelle figuration antillo-Guyanaise autour de Goerges rohner réalisée par la BDAF

 

Cette exposition itinérante  débutée en octobre 2010 en Guadeloupe dans les agences de la Banque des Antilles Francaises ( Guadeloupe, Saint-Martin, Martinique, Guyane) regroupe quelques œuvres de Rohner autour de plusieurs artistes contemporains (Chomereau Lamotte pour la Guadeloupe, Paul Elliott Thuleau pour Saint-Martin, A.Heddy pour Saint-Barthélemy, Habdaphaï pour la Martinique et Olivia Debyser pour la Guyane). Elle a traversé l’Atlantique au mois d’octobre 2011, pour se retrouver à Paris, au siège de la banque BPCE, où le public a pu la découvrir.

 

Bien que les raisons historiques qui poussèrent georges rohner, dans les années 30, à prôner un retour à la figuration sont sensiblement différentes de celles qui motivent les artistes d’aujourd’hui, des liens existent entre ces deux générations de peintres. Il y a souvent, dans les deux cas, un refus de l’intellectualisme outrancier, de l’art conceptuel (dont on a eu, au théâtre, une illustration minimaliste affligeante et condescendante avec la pièce « sur le concept du visage du fils de dieu », que le journal la croix osa même défendre au nom de la bien pensance libertaire !).  

 

L' œuvre, « Les pêcheurs des Saintes »,  qui appartient à la BDAF et qu'elle  restaura fut est la pièce maîtresse de cette exposition .

 


 

Antoine HECKLY.

       Habdaphaï

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